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Le rayonnement cosmique est un flux de particules chargées à haute énergie qui parcourent l'univers.
Il peut provenir de l’extérieur de notre galaxie mais également du Soleil via le vent solaire.
Il se compose principalement de protons (88%) et de noyaux d'hélium (9%).
Les explosions d'étoiles en Supernova sont la cause la probable de ce rayonnement, mais ce n'est pas confirmé à 100%.
Les noyaux de galaxie, les sursauts gamma ou les trous noirs sont d'autres candidats.
Ces flux de particules sont extrêmement dangereux pour les êtres vivants, ils peuvent être ionisants, c'est à dire qu'ils arrachent littéralement des électrons aux atomes.
Conséquence direct, l'ADN peut se briser, ce qui engendre des mutations génétiques et donc des cancers.
Heureusement sur Terre, le champ magnétique de notre planète, la magnétosphère, nous protège.
Elle bloque et disperse une grande partie du rayonnement, même si environ 15% de la radioactivité naturel provient quand même de celui-ci.
CREDIT : NASA
En revanche plus on s'éloigne de la Terre et plus la protection diminue, pour l'exploration spatial c'est donc un problème.
L'ISS étant à 350-400 kms d'altitude elle est encore relativement protégée.
C'était également le cas pour les autres missions spatiales habitées.
Pour les missions Apollo en revanche les avis divergent, des études montrent des signes d'expositions supérieurs aux missions en orbites basse, notamment des problèmes de vieillissement de la cataracte.
Pour la #NASA par contre il n'y aucun soucis avec la santé des astronautes.
Pour bloquer la totalité des flux, et notamment les plus énergétiques, il faudrait un blindage de plusieurs mètres d'épaisseurs... impossible dans le spatial.
Pour un voyage long et lointain, vers Mars par exemple, il va donc falloir trouver des solutions.
Pour le moment Spacex est silencieux sur le sujet...
Pourtant selon les estimations, les premiers colons martiens subiront une dose de radiation 50 à 100 fois supérieur aux missions Apollo.
Pour l'électronique c'est également un problème, les rayons les plus énergiques peuvent altérer l’état d’un composant électronique d’un circuit intégré et provoquer des erreurs d'instructions dans la mémoire vive et les processeurs des ordinateurs.
Pour protéger astronaute et équipement, la NASA songe à des champs de protection électromagnétique locaux capables de générer une bulle autour du vaisseau. En gros cela consiste à reproduire la magnétosphère de la Terre.